Une famine organisée : Gaza à l’agonie
Depuis plus de deux mois, la situation humanitaire à Gaza a franchi un seuil critique. Le médecin urgentiste et humanitaire Raphaël Pitti, dans une vidéo publiée par Loopsider, dénonce avec force le massacre en cours : « Nous sommes dans une situation de famine. »
Le blocus est total : plus d’électricité, plus de carburant, plus d’approvisionnement médical. Selon lui, plus de 60 % des structures hospitalières ont été détruites, empêchant les soignants d’assurer leurs missions vitales.
Les enfants, premières victimes de la famine
L’ONG de Raphaël Pitti gère actuellement cinq centres de soins primaires à Gaza. Les témoignages sont glaçants : des enfants sévèrement dénutris, mesurés selon le diamètre brachial, arrivent chaque jour dans un état critique. Les images recueillies montrent l’ampleur de la catastrophe humanitaire.
« Ces enfants sont dans les rues avec des casseroles, à la recherche de nourriture, comme des oiseaux affamés », alerte le médecin.
Une génération d’orphelins abandonnée
Le conflit a engendré des milliers d’orphelins, privés de leurs parents et de toute structure d’accueil. Faute de nourriture, les familles survivantes ne peuvent plus les prendre en charge. Le système de solidarité s’effondre.
Un appel urgent au respect du droit humanitaire international
Raphaël Pitti insiste : en tant qu’humanitaires, l’impartialité est une règle, mais face à ce qu’il qualifie de génocide, le silence serait une forme de complicité.
« Il faut une réaction internationale active, pas seulement des condamnations. »
Il rappelle que plus de 60 000 morts et 100 000 blessés sont déjà à déplorer. Sans un sursaut immédiat de la communauté internationale, le bilan pourrait encore s’aggraver.
Pourquoi il est urgent d’agir
- Levée immédiate du blocus humanitaire pour laisser entrer nourriture, médicaments et carburant.
- Pression diplomatique sur les gouvernements pour exiger un cessez-le-feu et l’ouverture de corridors humanitaires.
- Mobilisation citoyenne : manifestations, dons, relais médiatiques.
Ne restons pas silencieux
Face à cette tragédie, chacun peut agir. Relayer ces témoignages, interpeller les élus, soutenir les ONG présentes sur le terrain. Le respect du droit humanitaire est un impératif moral.
« Si nous ne faisons rien, nous participons à ces crimes contre l’humanité », conclut Raphaël Pitti.
